Les conférenciers
Vous retrouverez, ici, plus d’informations à propos des conférenciers qui présenteront cette année au congrès.
Invité d’honneur : M. Jean-René Roy
Astrophysicien, chercheur, professeur
Jean-René Roy est astrophysicien. Il a travaillé dans plusieurs observatoires et instituts de recherche aux États-Unis, en Australie, au Canada, aux Pays-Bas, en France et en Allemagne. Après avoir été professeur au Département de physique de l’Université Laval de 1977 à 2000, il a été à la direction de l’Observatoire international Gemini à Hawai’i et au Chili de 2000 à 2009. Il a œuvré au Large Facilities Office de la National Science Foundation dans la gestion des grandes installations scientifiques des États-Unis de 2009 à 2011. En 2011-2012, il fut en poste au Space Telescope Science Institute (à Baltimore) qui gère le fonctionnement des télescopes spatiaux Hubble et James Webb.
Ses domaines de recherche ont été les phénomènes éruptifs du Soleil, les processus d’enrichissement et de mélange des nouveaux éléments dans le milieu interstellaire, et l’évolution des galaxies. Plus récemment, il s’est intéressé aux problèmes reliés à la gouvernance et à la gestion des grandes infrastructures et laboratoires de recherche. Il écrit sur la science, son histoire et son impact sur la société.
Ses quelques ouvrages récents : Trente images qui ont révélé l’univers, Presses de l’Université Laval Hermann Éditeur, 2019, La Terre dans l’espace, La démesure de l’univers de la préhistoire à aujourd’hui, Presses de l’Université Laval & Hermann Éditeur, 2021, Lettres de Bételgeuse adressées à quelques savants du passé, Liber, 2023.
Gestionnaire de projets d’instrumentation au Laboratoire d’astrophysique expérimentale (LAE) de l’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM)
Frédérique Baron est la coordonnatrice du Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ). Elle était auparavant médiatrice scientifique à l’Institut de recherche sur les exoplanètes en 2020-2021, ainsi que la coordonnatrice scientifique à l’éducation et au rayonnement par intérim, en 2018-2020. Elle a fait sa thèse de doctorat à l’Université de Montréal sous la supervision de David Lafrenière et Étienne Atigau, et elle se spécialise dans la recherche de planètes géantes gazeuses à grandes séparations à l’aide de la méthode d’imagerie directe.
Le projet de doctorat (2014-2019) de Frédérique Baron avait comme objectif de rechercher, par imagerie directe, les compagnons exoplanètes à très grande orbite autour des 180 étoiles les plus jeunes du voisinage solaire. Les exoplanètes recherchées auraient une masse de 1 à 10 fois la masse de Jupiter, un demi-grand axe entre 1 000 et 5 000 unités astronomiques (UA) et orbiteraient autour d’étoiles ayant un âge inférieur à 100 millions d’années.
Conférencière 1 : Frédérique Baron
Professeur de physique et d’astrophysique au Cégep Beauce-Appalaches
M. Asselin possède une formation en astrophysique de l’Université de Montréal. Il est professeur de physique et d’astrophysique au Cégep Beauce-Appalaches (St-Georges de Beauce) depuis 32 ans. Il est le président fondateur du Club d’astronomie de St-Georges de Beauce (SGB) qui existe depuis 13 ans. Au cours des années, M. Asselin s’est donné comme mission de rendre accessible et de vulgariser le caractère scientifique de l’astronomie d’observation. En tant qu’astronome amateur, M. Asselin s’est intéressé à la spectroscopie à l’imagerie polarimétrique. Son nouveau champ d’intérêt est la spectroscopie polarimétrique. D’aucun intérêt pour la majorité des gens!
Ses multiples perfectionnements au cours des années l’ont amené à exporter son expertise en 2011 au Burkina Faso. Il a été récipiendaire d’une bourse pour mettre sur pied une équipe de recherche scientifique impliquant des étudiants du collégial entre 2012 et 2016.
Conférencier 2 :
Louis Asselin
Professeure à l’Université Laval et chercheuse
Mme Robert est chercheuse et professeure au département de physique, de génie physique et d’optique à l’Université Laval.
Ses recherches se concentrent autour des populations stellaires, des galaxies starbursts, de la synthèse spectrale, des étoiles massives, des vents stellaires, de l’évolution des galaxies et de la spectroscopie UV. Notamment, elle caractérise les régions de formation stellaire jeunes et vieilles qui sculptent l’allure des galaxies et mémorisent les phénomènes qui les font naitre, afin de retracer l’histoire évolutive des galaxies.
Conférencière 3 :
Carmelle Robert
Professeur à l’Université Laval et spécialiste des étoiles massives
M. Drissen est chercheur et professeur au département de physique, de génie physique et d’optique à l’Université Laval.
Depuis une quinzaine d’années, il travaille au développement de spectromètres imageurs à transformée de Fourier (iFTS), des instruments permettant d’obtenir le spectre de chaque source de lumière dans un champ de vue de 11 minutes d’arc, dans des plages choisies de longueur d’onde du domaine du visible.
En compagnie de nombreux étudiants et collaborateurs dans l’industrie (en particulier la compagnie ABB-Bomem de Québec), il a dirigé la conception et la construction de SpIOMM pour l’Observatoire du Mont-Mégantic.
Plus récemment, il a supervisé le développement de SITELLE, un instrument semblable à SpIOMM, qui est maintenant installé au télescope Canada-France-Hawaii. Grâce à SITELLE, M. Drissen et ses collaborateurs étudient les nébuleuses de gaz ionisé de la Voie lactée, les galaxies spirales proches et les lointains amas de galaxies. Laurent Drissen est aussi actif dans le domaine de la vulgarisation scientifique ; il a longtemps été chroniqueur régulier à l’émission « Les années lumière » de Radio-Canada.
Conférencier 4 :
Laurent Drissen
Professeure de chimie et chercheuse en pollution lumineuse au Cégep de
Sherbrooke
Elle coordonne entre autres le projet Oasis de nuit étoilée dans la future Réserve naturelle du parc du Mont-Bellevue à Sherbrooke (oasisnuitetoilee.org). Mme Roby a développé une expertise dans le domaine de l’éclairage public et domestique ainsi que ses effets sur l’environnement nocturne et la santé humaine. Elle intègre des projets de recherche novateurs à son enseignement afin de stimuler l’intérêt des jeunes collégiens pour les sciences appliquées et les sciences de la santé en les exposant aux questions liées au développement et à l’utilisation de nouvelles technologies d’éclairage telles que les DEL.
En collaboration avec ses étudiants, ils développent une base de données spectrale de tous les types d’éclairage artificiel. Cette base de données permet un accès rapide et convivial aux spectres lumineux et aux principales caractéristiques d’une multitude d’ampoules vendues sur le marché (LSPDD.com). De plus, Mme Roby et son collègue, Martin Aubé (professeur de physique au Cégep de Sherbrooke) ont développé des indices spectraux qui facilitent l’évaluation des différents impacts de l’éclairage sur la santé et l’environnement. Mme Roby a donné plusieurs conférences et entrevues sur l’impact de l’éclairage artificiel sur la santé, la faune, la flore et le ciel nocturne, dont plusieurs sur invitation, tant au Québec qu’à l’international.
Mme Roby est également membre de l’International Artificial Light at Night Committee (www.artificiallightatnight.org). ALAN est une conférence multidisciplinaire unique qui couvre tous les aspects de la lumière artificielle nocturne et réunit les plus grands experts mondiaux dans les domaines liés à l’éclairage. Depuis sa première édition, elle a apporté chaque année des bénéfices significatifs aux acteurs du domaine, tant en termes de recherche technique que de planification urbaine et de normes d’éclairage plus saines. ALAN est la plus grande conférence consacrée aux impacts, positifs et négatifs, de l’éclairage artificiel nocturne.
Conférencière 5 :
Johanne Roby
Astrophysicien chargé de cours à l’Université de Montréal et auparavant directeur du télescope de l’Observatoire du Mont-Mégantic et coordonnateur du Centre de recherche en astrophysique du Québec.
Astrophysicien et chargé de cours à l’Université de Montréal. Désormais à la retraite, il a successivement été astronome ingénieur, directeur du télescope de l’Observatoire du Mont-Mégantic et coordonnateur du Centre de recherche en astrophysique du Québec.
Ses travaux de recherche ont porté sur l’étude des propriétés des étoiles Wolf-Rayet, naines blanches et sous-naines.
Depuis plus de trente ans, il s’intéresse à la nouvelle science de l’astrobiologie, dont l’objectif est de comprendre l’origine et l’évolution de la vie dans l’Univers.
Il s’est mérité plusieurs prix d’excellence en enseignement décernés par l’Université de Montréal. Il a aussi reçu le grade de Chevalier de l’Ordre de la Pléiade, décerné par l’Assemblée parlementaire de la francophonie, pour sa contribution à la diffusion de la science et de la culture scientifique auprès du public.
Conférencier 6 :
Robert Lamontagne
Directrice du programme éducatif À la découverte de l’univers.
Formée en astrophysique et en éducation, Julie Bolduc-Duval partage sa passion pour l’astronomie depuis près de 25 ans. Elle a travaillé dans des observatoires et enseigné au niveau collégial avant de fonder et diriger le programme éducatif en astronomie À la découverte de l’univers en 2011. Depuis, elle a formé des milliers d’enseignant.e.s de partout au pays et aidé des centaines de milliers de jeunes à découvrir l’univers. Son travail a été reconnu en 2020 par la Société canadienne d’astronomie par le prix Qilak pour la communication, l’éducation et la sensibilisation du public en astronomie. Depuis le début 2024, elle peut ajouter auteure à son parcours puisqu’elle a co-écrit le livre Éclipse, publié aux Éditions MultiMondes.
Conférencière 7 :
Julie Bolduc-Duval
Coordonnatrice scientifique à l’éducation et au rayonnement de l’Institut Trottier de recherche sur les exoplanètes (iREx) à l’Université de Montréal, astrophysicienne et communicatrice scientifique.
Elle conçoit et contribue à nombre d’initiatives qui permettent à toute l’équipe de l’iREx d’entrer en relation avec des publics variés pour parler de l’Univers. Marie-Eve est particulièrement fière des initiatives auxquelles elle a contribué dans le cadre de l’éclipse solaire totale du 8 avril 2024, ainsi que toutes celles qui s’adressent aux jeunes, comme La petite école de l’espace pour les 3 à 8 ans ou le projet Des exoplanètes à l’école pour les jeunes du primaire, du secondaire et du collégial.
Conférencière 8 :
Marie-Eve Naud
Physicien/Ingénieur, Ingénierie avancée | Responsable du développement technologique et commercial, Systèmes spatiaux et défense chez ABB Canada.
Le Dr Frédéric Grandmont a complété son doctorat, il a développé un nouveau type de caméra hyperspectrale pour l’astronomie à la suite d’une proposition d’instrument canadien pour le télescope spatial James Webb. Il a reçu la médaille CASCA/RASC Plasket en 2007 pour ces travaux précurseurs à l’Instrument SITELLE opérant au télescope Canada-rance-Hawaï depuis 2016. Débutant comme ingénieur système en 1998, Frédéric dirige aujourd’hui le développement des marchés de l’astronomie et des opportunités spatiales privées chez ABB Canada, le plus grand fournisseur de systèmes optiques personnalisés pour l’espace au Canada.
Conférencier 9 :
Frédéric Grandmont
Bachelier en physique, auparavant ingénieur et chargé de cours à l’UQAR.
Après avoir obtenu un baccalauréat en Physique de l’Université Laval en 1966, Damien a fait carrière comme ingénieur à Québec Téléphone, devenu Telus Québec en l’an 2000. Il a connu la transmission des signaux sur fils, via les micro-ondes, la fibre optique et finalement l’Internet. Aussi, à trois reprises, il a été chargé de cours à l’UQAR.
Son intérêt pour l’astronomie remonte à son enfance et cette passion l’a animé toute sa vie. Il a acquis son premier télescope en 1962 et plusieurs autres vont suivre. Aujourd’hui à la retraite, il demeure sur les bords du Lac à l’Anguille à St-Anaclet de Lessard près de Rimouski où il a érigé un observatoire abritant deux télescopes. Un C14 est dédié à la photométrie des étoiles variables et un C11 Edge pour la spectroscopie. Un autre abri du genre niche protège un newtonien de 24 po réservé à l’observation visuelle. Pour plus de détails, voir : https://www.astrorimouski.net/membres/damien/astronomie/index.htm
Il a aussi été impliqué dans l’administration de plusieurs organisations telles que le Club d’Astronomie de Rimouski, la Fédération des astronomes amateurs du Québec (FAAQ), la Société Royale d’Astronomie du Canada (SRAC), etc.
Il s’est mérité plusieurs prix tels le Trophée Méritas de la FAAQ (1982), la Médaille Chant de la SRAC (1987) et le volet national du Prix du bénévolat en Loisir et en sport Dollard-Morin du gouvernement du Québec et chapeauté par le Conseil Québécois du Loisir (2011). Enfin, l’astéroïde (10284) Damienlemay fut nommé en son honneur en 2022.
Conférencier 10 :
Damien Lemay
Ingénieur système principal et entrepreneur, RLL Consulting.
M. Lachance Ph.D. est un scientifique expérimenté de la science spatiale qui possède plus de trois décennies de pratique dans le domaine de la télédétection terrestre. Tout au long de sa carrière, il a démontré son expertise dans divers aspects du développement de satellites, notamment la conception de la charge utile des instruments scientifiques, l’ingénierie système et la planification des missions. Fort d’une solide expérience en optique, en astrodynamique et en mécanique orbitale, il a contribué à l’optimisation des orbites pour différentes missions d’observation de la Terre, permettant entre autres la collecte de données d’imagerie hyper-spectrale à haute résolution.
Sa carrière a notamment été marquée par ses contributions à plusieurs projets spatiaux révolutionnaires pour l’ASC, la NASA, JPL, la NOAA, l’ESA et la JAXA, où il a dirigé des équipes multidisciplinaires pour la conception, le développement et le déploiement de plateformes de télédétection avancées. Son expertise technique pratique et sa passion pour l’exploration spatiale font de lui une figure respectée dans la communauté scientifique. Ses contributions ont notamment amélioré notre compréhension de la planète et ouvert la voie à des applications novatrices dans la surveillance de l’environnement et la recherche scientifique.
En plus de ses réalisations professionnelles, M. Lachance est connu pour son dévouement à l’éducation et au mentorat. Au fil des ans, il s’est engagé activement auprès d’étudiants et de jeunes professionnels, partageant ses connaissances et son enthousiasme pour la science et la technologie. L’engagement de M. Lachance à encourager la prochaine génération de scientifiques et d’ingénieurs a eu un impact durable sur l’industrie, inspirant les futurs leaders et les innovateurs dans le domaine des technologies spatiales.
Conférencier 11 :
Richard Lachance
Étudiante à la maîtrise du Groupe de Recherche en Astrophysique de l’Université Laval
Camille Poitras est actuellement étudiante à la maîtrise en astrophysique à l’Université Laval. Bien qu’elle ait commencé sa maîtrise en mai dernier, se concentrant sur les dynamiques des filaments induit par le trou noir supermassif de M87, elle fait partie du groupe de recherche en astrophysique de l’Université Laval depuis plus de deux ans et demi. Durant cette période, elle a réalisé des stages portant sur les spectres stellaires, pour ensuite se pencher sur les régions de formation stellaire et l’évolution chimique de deux galaxies en interaction.
Parallèlement à ses recherches, Camille s’investit activement dans la vulgarisation scientifique, participant à des initiatives éducatives lors d’événements publics, de festivals, et en réalisant des présentations dans les écoles primaires et secondaires. Grâce à ces initiatives, elle s’efforce de partager sa passion pour l’astrophysique et rendre la science accessible et engageante pour tou.te.s.
Conférencière 12 :
Camille Poitras
Étudiant au doctorat du Groupe de Recherche en Astrophysique de l’Université Laval
Maxime tente actuellement de terminer un doctorat en astrophysique à l’université Laval. Il fait partie du Groupe de Recherche en Astrophysique de l’Université Laval depuis 2016 au début de sa maîtrise. Il travaille depuis maintenant 8 ans à comprendre la thermodynamique de régions HII galactiques par le biais de l’instrument SITELLE. Ces deux objets de recherche sont NGC7538 et un petit bout de la fabuleuse Nébuleuse d’Orion. Il travaille aussi, par le biais d’interférométrie Fabry-Perrot, à comprendre l’impact de la turbulence sur les caractéristiques dynamique et physique du gaz à petite échelle dans les régions HII.
Quand il n’a pas la tête dans ses images et données, Maxime s’occupe de l’Observatoire de Mont-Cosmos, appartenant à l’Université Laval. Il participe au conseil d’administration de l’observatoire depuis la fin 2017 et Maxime a récemment été nommé à la tête de l’organisation comme président. Il travaille depuis plusieurs années sur l’amélioration du site et de l’instrumentation du Mont-Cosmos. Son but est de promouvoir l’astrophysique au grand par le biais de l’accessibilité des instruments et des spécialistes du domaine.